La graphothérapie
Le mot Graphothérapie vient du grec « graphia » (écriture) et « therapeia » (cure dans le sens de soigner) . Cette science est une méthode de rééducation de l’écriture qui traite les difficultés d’écriture manuscrite chez l’enfant, l’adolescent ou l’adulte.
L’écriture manuscrite occupe une place importante dans la scolarité, dans la vie professionnelle et personnelle.
D’après les études scientifiques, jusqu’à 34 % des enfants et adolescents rencontrent des difficultés pour écrire.
Plus précisément, la dysgraphie est un trouble de la qualité de l’écriture indépendant d’un déficit intellectuel ou neurologique. L’aisance, la rapidité et la lisibilité de l’écriture sont altérées.
Cependant, le diagnostic de dysgraphie et son traitement sont basés sur les recherches entamées à partir des années 60 et menées conjointement par le psychologue Roger PERRON, le médecin et professeur Julian DE AJURIAGUERRA.
À l’école et tout au long de la scolarité, la maîtrise de l’écriture est associée à la réussite scolaire. En effet, être capable d’écrire vite pour prendre en note les cours puis restituer ses connaissances est essentiel.
Lorsque l’écriture elle-même n’est pas automatisée, l’élève rencontre des difficultés pour se concentrer sur la rédaction de ses idées, la grammaire et l’orthographe.
À terme, cela peut affecter la confiance en soi et entraver la scolarité.
Chez l’adulte, des difficultés à écrire ou une écriture peu lisible peuvent impacter la vie professionnelle.
Voici quelques raisons de faire appel à la graphothérapie.
Quels sont les signes ?
En premier lieu, à l’école, l’enseignant, est insatisfait de l’écriture de l’élève. Il enlève des points pour l’écriture et le soin. Il se peut que l’élève ait du mal à finir de copier sa leçon ou ses devoirs dans le temps imparti.
Dans un premier temps, l’élève se plaint d’avoir mal aux doigts ou au poignet lorsqu’il doit écrire beaucoup.
Dans un second temps, il perd du temps en s’appliquant, ne tient pas correctement son outil scripteur (crayon, stylo, etc.). La position de son corps et de sa feuille sont incorrectes.
Pour finir, on constate une lenteur d’écriture avec un geste lent et hésitant et/ou une écriture illisible et/ou douloureuse (douleur qui irradie parfois jusqu’à l’épaule).
Parfois, la dysgraphie est une dysgraphie réactionnelle due à un refus scolaire, un problème dans l’entourage familial : la venue d’un petit frère ou d’une petite sœur, le décès d’un grand-parent, un divorce récent des parents, etc. . L’écriture de l’élève reflète son état d’esprit à ce moment-là.
Il est important de souligner que les troubles de l’écriture sont généralement liés à d’autres troubles « dys » comme par exemple la dyspraxie, la dyslexie, etc. ou encore le trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) Le trouble de l’écriture est parfois observé chez les élèves intellectuellement précoces.
Différents modèles d’écritures.
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